Cet article est écrit par Laetitia Cador, lectrice et formatrice
« On peut transformer un lieu en y lisant », a écrit Alberto Manguel dans son Histoire de la lecture.
Mais comment faire quand les bibliothèques et les librairies sont fermées et quand on ne peut pas sortir de chez soi pour aller emprunter des livres à des ami.es ?
Une chose toute simple est possible : relire, et relire, et relire encore les livres qu’on aime mais aussi ceux qui sont peut-être déjà en carton ou au fond de la bibliothèque, parce que « pour plus petits », ou pour « plus grands ».
Quel bonheur de redécouvrir en famille les livres de notre enfance, qu’ils soient imagés ou non. Les enfants tout petits sont capables d’écouter des histoires très longues et même quand ils semblent en grande activité et qu’ils donnent l’impression de ne pas être avec nous [ils sont présents] leur écoute est mobile et même à distance.
Nous qui devons rester à la maison en ce moment, c’est l’occasion de tenter des expériences de lecture avec nos enfants, souvenons-nous des « Droits du lecteur » de Daniel Pennac[12] :
Tant que le lecteur est gourmand de ce qu’il lit, tant qu’il se fait plaisir, l’effet produit est bénéfique.
Les tout-petits demandent et redemandent inlassablement les livres qu’ils aiment parce que ces livres les tranquillisent et les rassurent, faisons leur confiance, ils savent ce qui est bon pour eux.
[1] Georges Perec – Galilée
[2] Adrien Parlange – Albin Michel Jeunesse
[3] Olivier Douzou et Joé Parrondo – Rouergue
[4] Jean-Claude Mourlevat – Pocket Jeunesse
[5] André Dhôtel – J’ai Lu
[6] Tomi Ungerer – l’école des loisirs
[7] Lily au Royaume des nuages de Kitty Crowther – Pastel
[8] Adrien Albert – l’école des loisirs
[9] Maurice Sendak – l’école des loisirs
[10] Florence Seyvos et Claude Ponti – l’école des loisirs
[11] Actions Culturelles contre les Exclusions et les Ségrégations
[12] Comme un roman de Daniel Pennac – Gallimard