Dans l’idéal, il convient de se pencher sur la question de l’orientation dès le collège pour éviter la panique en première et terminale. C’est d’autant plus vrai avec la réforme du lycée et les spécialités qu’il faudra désormais choisir dès la seconde . Il ne s’agit pas de décider d’une filière ou d’un métier précis – entre « j’aime les animaux » et devenir vétérinaire, il y a une marge –, mais plutôt d’apprendre à se poser les bonnes questions pour mûrir son projet.
Rassurez-vous : vous n’êtes pas seul ! Rapprochez-vous de l’équipe pédagogique, notamment du professeur principal de votre enfant. Sollicitez un rendez-vous avec un conseiller d’orientation : Cio , Centre d’information et de documentation jeunesse (Cidj) . Le recours aux services d’un coach en orientation est aussi de plus en plus fréquent. Les offres sont nombreuses. Prenez le temps de vérifier les compétences, tarifs et certifications du professionnel ou de l’organisme auquel vous vous adressez.
Pour mieux évaluer les attentes de votre enfant, il est nécessaire de cerner les domaines dans lesquels il se sent à l’aise et en confiance. « Il s’agit de raisonner en fonction de ce qui plaît au jeune et pas seulement en fonction des matières scolaires, explique Agnès Cordier, psychologue et conseil en orientation à Villiers-Adam (Val-d’Oise). Ne pas s’arrêter à « j’aime les maths » ou « j’aime l’anglais », mais l’interroger sur ce qui pousse sa curiosité, ce qui l’anime, ce qu’il aime faire, ce qu’il aimait quand il était plus petit, ce qui le fait rêver. Le choix de la filière viendra plus facilement ensuite. » Des tests de personnalité sont disponibles au Cidj ou à l’Onisep .
Quoi de mieux que de rencontrer des professeurs, élèves et/ou anciens élèves pour se faire une idée précise de la section que l’on souhaite intégrer ? « Mieux vaut s’être renseigné au préalable et savoir ce que l’on cherche, car le risque d’être perdu est encore plus grand en repartant », précise Anne Blandin Rabiller, fondatrice de la méthode « Un après-midi pour demain », un réseau responsable et solidaire de 39 conseillers d’orientation à travers la France. Des établissements proposent des journées d’immersion de janvier à mars. Une bonne formule pour vite savoir si l’on se délecte des heures en amphi et si on arrive à se repérer sur le futur campus !